Petites mouches, grosses piqûres!

Lors de la précédente publication DocBébitte, je vous présentais de mystérieux insectes munis de deux appendices plumeux faisant penser à des antennes paraboliques. Non, ce n’était pas une structure conçue pour obtenir un plus grand nombre de canaux télévisés! Il s’agissait plutôt de panaches de soies flanqués sur la tête de deux larves de Simuliidae – les fameuses mouches noires!

Simuliidae avant-après
Petite, mais terrifiante! Avant et après mon don de sang!

Les adultes Simuliidae sont sans contredit bien connus des humains, puisqu’ils s’en délectent. Comme chez les autres diptères piqueurs (notamment les maringouins), ce ne sont que les femelles qui piquent. Elles s’offrent un repas de sang riche en protéines avant de pondre leurs œufs dans un milieu aquatique adjacent. Ce sang favorise le sain développement des œufs. Ainsi, malgré qu’elles soient peu aimées à cause de leurs habitudes alimentaires, il s’agit de bonnes mères qui prennent tous les moyens nécessaires pour s’assurer que leurs rejetons ont les meilleures chances de survie!

Notez le rond rouge qui se forme déjà sur le site de la morsure
Notez le rond rouge qui se forme déjà sur le site de la morsure

Ce n’est pas un hasard si j’ai choisi de vous parler des simulies à ce moment-ci. Au mois de juillet, nous avons passé une semaine dans un chalet situé entre un lac et une rivière (j’en parlais ici). Le secteur était en outre très marécageux et les différents diptères piqueurs québécois y proliféraient en grand nombre : moustiques, simulies et Tabanidae (mouches à chevreuil et mouches à cheval). Il ne manquait (heureusement) que les brûlots (Ceratopogonidae).

Je réagis fortement aux piqûres des Simuliidae
Je réagis fortement aux piqûres des Simuliidae

Pendant ce séjour, je me suis constituée une vaste collection de piqûres de toutes sortes. J’ai également pris des photographies et une vidéo d’une simulie à l’œuvre, en train de me croquer! Ce que je notai, c’est que je réagissais nettement plus aux piqûres de ces simulies, les Tabanidae – pourtant beaucoup plus gros – venant en deuxième et les maringouins, en dernière position. La morsure des simulies produisait chez moi un petit point très rouge, lequel devenait rapidement entouré d’une zone enflée de la taille d’une pièce de 2 dollars. Le tout piquait pendant 2 à 3 jours, avec une sensation d’échauffement omniprésent pendant les premières 24 heures. L’application de deux différents produits « anti-démangeaison » n’apportait que très peu de soulagement.

Je savais que les gens réagissaient différemment aux piqûres de ces insectes depuis que j’en avais rencontré en vaste abondance en faisant du terrain lors de ma maîtrise et de mon doctorat. Je notai assez rapidement que mes collègues étaient nettement moins incommodés que moi par les piqûres – qui ne laissaient chez eux que peu ou pas d’irritation. Par ailleurs, j’avais aussi noté que les simulies étaient particulièrement attirées par moi; c’est dire que j’ai du bon sang! Trêve de plaisanteries, je serais curieuse de connaître votre perception à ce sujet : à quel type de diptère piqueur réagissez-vous le plus? Avez-vous déjà noté une différence?

Heureusement, nous sommes chanceux au Québec. Bien que désagréable, la morsure des simulies ne conduit pas à de graves conséquences… Bug Guide indique cependant qu’une victime d’attaques soutenues peut présenter, entre autres, des maux de tête et des nausées, ce que je ne savais pas!

En voyage en Islande, nous étions assaillis par les mouches noires (voir autour de ma tête)
En voyage en Islande, nous étions assaillis par les mouches noires (voir autour de ma tête)

Il n’en est pas de même partout dans le monde. En effet, les mouches noires sont d’importants vecteurs de maladies chez les humains et le bétail dans les pays tropicaux. Elles sont notamment responsables de la transmission du nématode Onchocerca volvulus qui est à l’origine d’une maladie appelée « cécité des rivières » (onchocercose). Entre vingt et quarante millions de personnes (selon les sources) sont présumées souffrir de cette affliction qui, comme son nom le suggère, cause notamment la cécité. Cela dit, ce ne sont pas toutes les espèces de simulies qui s’attaquent aux humains. Par exemple, certaines sont spécialisées dans les oiseaux, alors que d’autres ne se nourriraient simplement pas de sang. Cela pourrait expliquer une observation particulière que nous avions effectuée en voyage en Islande : lors d’une excursion, nous nous sommes retrouvés entourés d’une très grande quantité de mouches noires. Pourtant, bien qu’omniprésentes, elles ne semblaient simplement pas nous piquer. Peut-être étaient-elles attirées par notre chaleur et notre odeur… mais que nous ne constituions pas un mets de choix?

Vous avez sans doute remarqué qu’on retrouve les simulies près des milieux aquatiques. Ce qu’il faut savoir, c’est que les larves évoluent sous l’eau. Plus précisément, les larves de simulies abondent dans les cours d’eau où il y a une certaine circulation (milieux dits lotiques). Selon l’espèce, on peut les observer dans de petits cours d’eau frais et rapides, ou encore dans de plus grandes rivières où le courant est plus lent. Dans ces milieux, les larves parviennent à s’attacher au substrat à l’aide d’une ventouse disposée tout au bout de leur abdomen et entourée d’un cercle de petits crochets. Elles y ajoutent un peu de soie collante, qu’elles produisent à l’aide de leurs pièces buccales.

Simuliidae 3 larves
Larves de Simuliidae

La soie qu’elles produisent peut également servir de ligne de sécurité, dans le cas où elles se retrouveraient délogées par le courant. Cela leur permet de retrouver le chemin vers leur position d’origine. J’avais remarqué cette capacité des larves à tisser de la soie lors de mes études. En revenant d’une sortie sur le terrain, nous avions mis les sacs d’invertébrés capturés au réfrigérateur. Le lendemain, en voulant trier les organismes, nous nous sommes rapidement retrouvés enchevêtrés dans de petits fils que les larves tissaient… Il faut dire que celles-ci sont très tolérantes au froid (ce que je ne savais pas avant ce moment-là!) et qu’elles reprenaient vie alors que l’on tentait de les manipuler.

Les larves possèdent d’autres caractéristiques étonnantes. Comme je le présentais dans la devinette de la semaine dernière, elles sont munies d’un étrange éventail, situé de chaque côté de la bouche, appelé labial fan par les sources anglophones que j’ai consultées. Je me demandais quelle pouvait bien être la traduction française de ce terme lorsque je tombai sur Moisan (2010) qui les qualifie de « panaches de soies ». Me voilà maintenant plus instruite!

Abdomen d’une larve – notez l’anneau de crochets
Abdomen d’une larve – notez l’anneau de crochets

Ces deux appendices servent à capturer les diverses particules en suspension dans l’eau. Nos larves se délectent donc de tout ce que le courant peut leur amener de bon : fines particules de détritus variés, microorganismes algues et bactéries. C’est une fois que les particules ont été capturées dans leurs panaches qu’elles amènent ces derniers vers leur bouche, de sorte à en déguster le contenu.

Cela dit, ce ne sont pas toutes les espèces qui possèdent des panaches de soies. Celles qui n’en sont pas munies se contentent de brouter les algues et les détritus qui poussent et se déposent sur le substrat auquel elles sont accrochées. Et justement, quel substrat constitue un bon habitat pour une mouche noire en devenir? Selon les sources consultées : tout ce qui est solide! Non seulement les larves colonisent les substrats naturels comme les pierres, les troncs, les branches et la végétation aquatique, on les retrouve également sur les supports anthropiques comme les poutres en bois, le béton, le plastique et le métal.

1.Est-ce pour obtenir plus de canaux que ces insectes portent de telles structures?
Les deux larves figurant sur la devinette de la semaine dernière – et leurs panaches de soies!

Leur capacité de coloniser un milieu est impressionnante : les larves sont parfois présentes en si grande densité qu’elles recouvrent presque toute la parcelle du cours d’eau examiné. Chez certaines espèces territoriales, une certaine distance est respectée entre les individus. Lorsqu’un voisin s’aventure trop près, la larve qui veille à son territoire tentera de le mordre afin qu’il rebrousse chemin. Chez d’autres espèces, cependant, les individus peuvent s’entasser à un point tel que l’on ne voit qu’un amas noir tapissant le fond de l’eau. Fait intéressant, dans les « colonies » très denses, les simulies profitent de la proximité de leurs voisins pour filtrer et s’alimenter… de leurs excréments! Voilà une source de nourriture facile à récupérer!

Pour terminer, je ne pourrais compléter cette chronique sans vous parler de l’aspect « santé » des cours d’eau – de mes dadas! De façon générale, la famille Simuliidae est identifiée comme étant assez tolérante à la pollution. Voshell (2002) précise cependant que cette sensibilité varie entre les différentes espèces : plusieurs sont en effet tolérantes, alors que certaines sont plus sensibles. Selon ce dernier, l’abondance des larves tend à augmenter lorsque l’on retrouve un peu plus de polluants amenant des détritus et de la nourriture (algues et microorganismes) en suspension. Toutefois, une trop grande charge de nutriments qui conduirait à la prolifération d’algues sur le substrat ou à la réduction des concentrations en oxygène aurait plutôt un effet négatif sur les populations de simulies. Cela est notamment dû au fait que les larves éprouveront de la difficulté à s’attacher au substrat si ce dernier est recouvert d’algues et de détritus. Ironiquement, donc, c’est le long des cours d’eau plutôt propres – ceux auprès desquels on veut s’installer en été – que l’on risque de rencontrer de vastes nuées de mouches noires prêtes à nous croquer!

Vidéo 1. Je me suis laissée dévorer tout rond, simplement pour pouvoir vous présenter cette vidéo! Je me suis sacrifiée pour vous! Vous pouvez monter le volume pour entendre certains commentaires que j’émets pendant la vidéo – et mettre en définition HD!

Pour en savoir plus

  • Bug Guide. Family Simuliidae – Black Flies. http://bugguide.net/node/view/16613
  • Hauer, F.R., et G.A. Lamberti. 2007. Methods in stream ecology. 877 p.
  • Merritt, R.W. et K.W. Cummins. 1996. Aquatic insects of North America. 862 p.
  • Moisan, J. 2010. Guide d’identification des principaux macroinvertébrés benthiques d’eau douce du Québec, 2010 – Surveillance volontaire des cours d’eau peu profonds. 82 p. Disponible en ligne : http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/eau/eco_aqua/macroinvertebre/guide.pdf
  • Thorp, J.H., et A.P. Covich. 2001. Ecology and Classification of North American Freshwater Invertebrates. 1056 p.
  • Voshell, J.R. 2002. A guide to common freshwater invertebrates of North America. 442 p.
  • Wikipédia. Onchocercose. https://fr.wikipedia.org/wiki/Onchocercose

14 réflexions sur “Petites mouches, grosses piqûres!

  1. Merci pour ce document génial! Les éventails de soie me rappellent le système des rotifères.

    J’ai le souvenir d’un séjour au parc de Lavérendrye où nous avions frisé la démence à nous battre contre les mouches noires. Je me suis gratté pendant près de 2 semaines…

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    1. Merci pour votre commentaire. Deux semaines à se gratter, c’est long! Pour ma part, je dirais que les démangeaisons liées à certaines morsures (surtout celles des Tabanidae) s’étiraient sur 5 à 6 jours, ce qui me semblait déjà bien suffisant!

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  2. personnellement, si ce sont bien ces mouches que me piquent, je ne les entends jamais arriver. elles me piquent au niveau des chevilles à l’intérieur des cuisses et des mollets, je ne m’aperçois de la morsure que le lendemain en me grattant bien sûr! au début je crois que c’est un moustique mais au fil des jours l’inflammation s’agrandit et gratte de plus en plus surtout si je gratte. je reste très longtemps marquée et c’est douloureux

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  3. Merci beaucoup pour ces informations sur la simulie et surtout pour votre courage de vous laisser piquer dans la vidéo ! Je viens d’apprendre, à mes dépens, à connaître ces petits monstres, ici en France proche de Paris. Ma résidence est près d’un centre équestre et, sous mes fenêtres, une petite mare ou viennent nager les canards. Nous avons eu une canicule tout l’été et mes premières piqures remontent à la fin du mois d’août (il y a deux trois semaines). J’ai cru devenir folle car j’ai eu, en peu de temps, des dizaines de piqures qui ont enflé et qui me démangeaient terriblement. J’ai appris leur nom par hasard, à l’hôpital pour autre chose, le médecin les a nommées en expliquant que cela donnait des gonflements dans la zone de piqure très larges et parfois tournant au rouge vif. Il a expliqué qu’on ne les voyait pas car elles sont très rapides. Certaines nuits je n’ai pas dormi tellement les démangeaisons étaient intenses. Je me calmais avec des compresses de vinaigre blanc, un peu efficaces. Puis j’ai pris pendant 2 semaines des anti-histaminiques que je viens d’arrêter car je pensais que ces médicaments me donnaient des nausées en permanence. Mais je lis que ce sont ces piqures elles-mêmes qui peuvent donner ces nausées (?). Malheureusement, mon médecin traitant ne connaissait absolument pas ces petites mouches noires. Il a suggéré des « punaises de lit » et ce n’est pas le cas. Je vais lui donner l’information sur ce sujet (c’est un comble) pour qu’il puisse se documenter ! J’ai lu aussi que cela pouvait rendre aveugle ! Est-ce le cas uniquement dans les pays tropicaux ?
    Si vous avez d’autres précisions sur les calmants à priviligier et sur les solutions préventives, je suis preneuse. Merci encore ! Cordialement, Christine

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    1. Bonjour,

      Premièrement, j’espère que vos démangeaisons se sont estompées depuis votre mot. Je ne connais pas la dynamique de ces organismes en France, mais je sais qu’ici au Québec, elles ne sont pas considérées comme des vecteurs de maladies. J’avais en effet lu qu’il y avait des craintes à avoir si l’on habitait dans des pays plus chauds et tropicaux.

      Pour ce qui est des piqûres qui peuvent donner des nausées, il n’est pas impossible que certaines personnes plus sensibles réagissent de la sorte, bien que je ne sois pas spécialiste de la santé. Cela pourrait être un peu comme les piqûres d’abeilles ou de guêpes: certaines personnes réagissent plus fortement que d’autres. J’avais lu, par exemple, que pour de simples chenilles poilues, certaines personnes présentent de fortes réactions d’urticaires, alors que d’autres ne ressentent absolument rien. Vous êtes peut-être plus sensible que la moyenne à ces piqûres et votre corps réagit fortement? Néanmoins, en cas de doute, il est en effet mieux de consulter des spécialistes de la santé.

      Cela dit, avez-vous essayé des anti-histaminiques locaux? Pour ma part, bien que le soulagement n’était pas de 100%, certains de ces produits aidaient. Ici au Québec, j’ai essayé la version en gel, ainsi qu’un vaporisateur local; le premier n’a pas vraiment eu d’effet, alors que le second diminuait significativement les démangeaisons – assez pour me permettre de m’endormir.

      J’aurais aimé vous soutenir davantage, mais je ne suis pas spécialiste de la santé… Il est dommage en revanche que les spécialistes de la santé (du moins ceux que vous semblez avoir consulté) soient peu au fait des réactions face aux insectes. On aurait intérêt à échanger davantage entre nous!

      Bon courage.

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  4. Bonjour,
    Etant situé en Sologne (France), ces mouches sont présentes dans mon jardin. La piqûre est très douloureuse et a surtout tendance à s’infecter rapidement. Une tache rouge d’une dizaine de cm de diamètre apparait assez vite autour de la piqûre. Pour stopper l’infection, j’utilise de l’hexomedine transcutanée matin et soir en application sur la zone rouge. Je ne sais pas s’il y a mieux. Ca passe alors en quelques jours. Je confirme que c’est très désagréable.
    Cordialement,

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  5. Pingback: DocBébitte en bref : voraces mouches noires! – DocBébitte

  6. Bonjour,je cherchais des expliquations a cette petite piqure rouge qui m’a tant fais souffrir pendant une grosse heure… jusqu’a ce qu’une amie me dise de mettre de l’huile essentiel pure de lavande…Je vous garantie que c’est efficace! désolée que vous ayez due endurer ça 2 jours de temps…

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  7. Bonjour, enfin nom sur cette bête qui me pique tous les ans. Cette année, j ai pu courgettes petite bête noire me sucer le sang. C est douloureux. Et cette année, 4 eme fois en 2 mois. Au point de suçon, je gonfle immédiatement. Et toujours après cortisone en soluble et pommade et antibiotiques pendant 5 jours. Marre de devoir prendre des médocs surtout que mon medecin me dit cas force, cela ne fera plus d effets.

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    1. Merci pour votre témoignage. C’est tant mieux si vous avez pu mettre un nom sur cette mouche qui vous rend la vie dure. Je suis désolée de lire les impacts que cela a pour vous et j’espère que votre médecin trouvera avec vous des alternatives. Bon courage!

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  8. Bonjour,
    Petite précision pour commencer… Les simulies ne piquent pas, elles mordent!! Et pour une petite bestiole, elle laisse chez moi une très forte réaction aussi!! J’habite en Aragon, en Espagne, et j’ai été mordue plusieurs fois avec des réactions variables. La dernière fois, cette semaine a été la plus dure. On m’a donné une crème à base de corticoïdes et maintenant ma jambe commence à dégonfler (j’avais une vraie patte d’éléphant).
    Petit conseil… Évitez à tout prix de gratter, ça active l’inflammation.
    Bon courage aux « réactifs »! 😉

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    1. Bonjour Céline. Merci pour votre commentaire et votre précision sur le terme morsure. En effet, les mouchent mordent et je distingue les morsures des piqûres dans ce billet qui date de plusieurs années (https://docbebitte.com/2013/07/29/ca-pique-ou-ca-mord/). Il semble que je me sois permis, dans le billet sur les mouches noires, l’utilisation plus populaire du mot piqûre. Toutes mes excuses si cela a créé de la confusion! Cela étant dit, je vois que vous faites partie, comme moi, des gens qui réagissent plus fortement. Bon courage! 😉 Et, bien que ce soit souvent tentant de se gratter, vous avez raison de dire que nous faisons mieux de nous retenir! Merci encore pour vos précisions et au plaisir!

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    1. Bonjour Karine. Je ne sais pas si vous parlez de la douleur au moment-même de la piqûre ou de la sensation qui perdure par la suite, mais, oui, l’une et l’autre peuvent être douleureuses selon votre niveau de sensibilité. Personnellement, je trouve la piqûre des « mouches à chevreuil » (famille Tabanidae) plus douleureuse sur le coup que celle des mouches noires. Par contre, les deux me démangent tout autant par la suite. Pour distinguer entre les différents types de mouches susceptibles de vous piquer, vous pouvez aussi jeter un coup d’oeil à ce billet que j’ai écrit: https://docbebitte.com/2014/02/03/quelle-mouche-ta-pique/ J’espère cette information aidante!

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