Vous vous demandiez peut-être pourquoi je n’avais pas publié de chronique complète DocBébitte au courant des dernières semaines? J’étais affairée à préparer une conférence, ainsi que du matériel entomologique que je comptais présenter lors de la troisième édition du Festival des insectes à l’Aquarium du Québec.
Cet événement, organisé conjointement par La Bibitte Mobile et l’Aquarium du Québec, en est un très attendu dans la région chaque année. À l’instar de 2015 et de 2016, je vous brosse à nouveau le portrait des attractions dont on pouvait profiter.



Comme chaque année, un kiosque de dégustation d’insectes permettait aux audacieux de croquer quelques arthropodes cuisinés. Pour ma part, j’ai engouffré quelques grillons à la lime, ainsi que deux morceaux de galette aux grillons. J’aurais volontiers dégusté les grillons au chocolat et au caramel, mais je dus passer mon tour à cause de restrictions alimentaires temporaires pour petits problèmes de santé (oui, vivre sans chocolat semble possible!). J’ai particulièrement aimé la galette – d’où la récidive!
Une quantité impressionnante d’invertébrés naturalisés était également étalée pour le plaisir de nos yeux. Certains individus étaient même en vente pour les participants avides d’augmenter la taille de leur propre collection.
De plus, il était possible d’observer et de manipuler diverses espèces d’invertébrés bien vivants. C’est ainsi que je pus constater que la force des pinces d’un scorpion équivaut à celle d’une écrevisse québécoise! Le scorpion que j’avais entre les mains ne voulait visiblement pas quitter une DocBébitte aussi chaleureuse! Ce dernier s’accrocha effectivement avec force à mon doigt lorsque le bénévole responsable des manipulations tenta de le reprendre par le bout de l’abdomen. Heureusement, cette petite aventure me permet maintenant de dire aux gens qui ont peur de se faire pincer qu’il n’y a aucune inquiétude à avoir! J’ai survécu!
Malgré les risques très faibles d’incidents, des insectes un peu moins intimidants étaient tout de même disponibles aux fins de manipulation : chenilles, ténébrions et papillons qui, pour leur part, se laissaient admirer dans une volière où l’on pouvait circuler à souhait. La volière à papillons était située dans un bâtiment où il était aussi possible d’épingler ses propres insectes ou encore de confectionner des colliers à l’aide d’insectes naturalisés.
Pour couronner le tout, des conférences enrichissantes et divertissantes étaient offertes en rotation sous un chapiteau. Je dois avouer avoir été charmée par le dynamisme et l’aisance des différents conférenciers de milieux et d’âges variés. J’ai beaucoup appris. En outre, saviez-vous que certains insectes se font exploser la tête pour protéger leur colonie, qu’un ver coupé en deux ne forme pas deux vers contrairement à ce qu’en dit le mythe associé… Ou encore que certains entomologistes ont passablement peur des araignées? Je ne nommerai personne! Votre humble chroniqueuse faisait partie de la distribution. Je me suis en effet amusée à entretenir les visiteurs sur mon dada : les invertébrés aquatiques!
Je vous invite à jeter un coup d’œil à la galerie photos qui offre quelques souvenirs de l’événement. J’en reviens personnellement énergisée… et prête pour la 4e édition! À l’année prochaine!
Galerie photos










