Manipuler des insectes au Festival des Insectes 2024

Chaque année, je me pointe le bout du nez au Festival des Insectes, offert à l’Aquarium du Québec grâce à La Bibitte Mobile.

Cette année, l’Indonésie était à l’honneur, avec des insectes (et autres invertébrés) de toutes les couleurs! Bien sûr, il y avait, comme coutume le veut :

  • Dégustations d’insectes;
  • Conférence de Pierre-Olivier Ouellet sur son voyage en Indonésie;
  • Manipulations d’invertébrés;
  • Expositions variées : vente d’insectes vivants et naturalisés, peintures d’insectes et d’araignées… et j’en passe!

J’ai manipulé et observé de près bon nombre d’invertébrés. Curieux d’en voir quelques-uns de près? Visionnez ma vidéo ci-dessous de cette belle journée!

Connaître et élever le mille-pattes géant d’Amérique du Nord

Si vous me suivez sur les réseaux sociaux, vous savez que j’expérimente depuis l’automne dernier l’élevage de mille-pattes géants d’Amérique du Nord (Narceus americanus).

Dans la présente chronique, je vous parle de cette espèce unique d’arthropode, indigène au Québec, et je vous présente une vidéo inédite sur le sujet.

Tout d’abord, dans ma vidéo ci-dessous, vous verrez :

  • Comment j’en suis venue à élever des mille-pattes géants d’Amérique du Nord : une expérience initiée par l’Association des entomologistes amateurs du Québec (merci, Étienne Normandin!);
  • Qui est le mille-pattes géant d’Amérique du Nord;
  • Comment l’élever à la maison.

Ensuite, dans la chronique plus bas, je vous dévoile des faits intrigants sur ce charmant myriapode. Vous verrez d’ailleurs que certains faits énoncés dans la littérature… doivent être revisités!

Enfin, concernant l’élevage du mille-pattes géant d’Amérique du Nord, je vous renvoie vers cette page d’élevage de l’AEAQ, où nous vous expliquons comment procéder. Il s’agit de la version écrite de ce que j’explique dans la deuxième partie de ma vidéo. Mais vous aurez aussi accès à des compléments croustillants si vous visionnez la vidéo! À voir!

1. Vidéo : description et élevage du mille-pattes géant d’Amérique du Nord, Narceus americanus

2. Faits saillants sur le mille-pattes géant d’Amérique du Nord

Dans ma capsule vidéo, j’aborde beaucoup de faits et d’observations concernant notre millipède vedette. Je vous en présente quelques-uns dans ce qui suit!

Description générale

Le mille-pattes géant d’Amérique du Nord est le plus gros mille-pattes que l’on peut retrouver au Québec : il peut mesurer jusqu’à 12 cm. Malgré son nom « mille-pattes », il possède environ 200 pattes.

Sa longévité maximale connue est de 11 ans, ce qui est plutôt vieux pour un arthropode. Sa maturité sexuelle serait atteinte entre 1 à 4 ans (varie selon les sources consultées).

Sa vision est très pauvre et il a par conséquent recours à ses antennes pour tâter son environnement. Malgré sa faible vision, il est lucifuge : il tend à fuir la lumière. Néanmoins, j’ai observé que mes mille-pattes ne fuient pas la lumière lorsqu’ils sont affairés à grignoter du concombre ou des courges – deux aliments dont ils raffolent!

Un N. americanus vu de très près! Belle tronche, n’est-ce pas?

Milieu de vie

Le mille-pattes géant d’Amérique du Nord affectionne les endroits sombres et humides comme les dessous de roches ou de bûches, ainsi que la litière de feuilles au sol.

C’est un détritivore qui se nourrit de champignons, d’écorces et d’autres matières organiques en décomposition, y compris des fruits et des fèces d’animaux, comme celles des cerfs de Virginie.

Puisqu’il dépend de la présence de débris ligneux au sol, comme les troncs et les branches mortes, on l’observe plus fréquemment dans les forêts matures, où ces matières sont plus abondantes.

Au Québec, on le retrouve surtout au sud de la province, comme en Montérégie et en Estrie.

Reproduction

Les premières sources que j’ai consultées indiquaient que, contrairement à d’autres millipèdes, le mille-pattes géant d’Amérique du Nord ne pondrait qu’un œuf à la fois. La femelle déposerait son unique œuf dans de la litière déchiquetée, du bois mâché (régurgité) ou des excréments. Elle s’enroulerait ensuite autour de l’œuf jusqu’à ce qu’il éclose, quelques semaines plus tard. Il arriverait aussi qu’elle porte ses œufs non fécondés à l’intérieur d’elle pour les protéger.

En réécoutant la vidéo de Folles Bestioles sur cette espèce, j’ai été surprise de constater que leurs trois adultes avaient eu plusieurs rejetons (on en voit au moins une dizaine dans leur vidéo). Je leur ai écrit pour savoir s’il était possible qu’ils aient ramassé des œufs/juvéniles avec la litière de leur terrarium. La réponse : non! Cela a donc semé un doute sur l’information circulant sur Internet et suggérant que le mille-pattes géant d’Amérique du Nord ne pond qu’un seul œuf à la fois.

Cela m’a ensuite amenée à poser deux autres actions :

  1. J’ai étendu davantage ma revue de littérature sur le sujet, incluant des pages et des forums sur Internet. Je suis tombée sur plusieurs sources qui confirmaient que les femelles peuvent pondre plusieurs dizaines d’œufs (quelque 20 à 50 œufs par femelle). Si vous doutez toujours, jetez un coup d’œil à cette photo de BugGuide, où l’on voit un N. americanus et ses dizaines d’œufs!
  2. J’ai écrit à deux collègues qui ont élevé des N. americanus et, dans l’un des cas, on me confirmait que cinq adultes avaient produit environ 200 rejetons en une courte période, rien de moins!
Trois mille-pattes de tailles différentes. Le plus petit est un rejeton des quelques derniers mois tout au plus.

Enfin, pendant que j’éditais ma vidéo, il y a deux semaines, j’ai moi-même observé simultanément trois bébés mille-pattes de taille similaire, alors que j’avais au départ deux femelles (et l’une d’elles est décédée il y a un mois et demi). Et ce n’est sans doute que la pointe de l’iceberg, puisque je ne vois que ceux qui s’aventurent en périphérie de mon terrarium. Avis aux curieux : il n’était pas trop tard pour que j’ajoute cette observation à ma vidéo!

Bref : l’information suggérant que la femelle ne pond et ne prend soin que d’un œuf à la fois n’est pas fondée. Elle proviendrait de Wikipédia et a été réutilisée à plusieurs endroits. Or, lorsqu’on fouille davantage, on voit rapidement qu’elle n’est pas exacte (en date de la préparation de la présente chronique). Observations personnelles à l’appui!

Pour terminer sur le sujet de la reproduction, je vous relate une observation fascinante : j’ai filmé un individu présentant un drôle de comportement (voir cette vidéo courte). Il faisait glisser une « boulette » entre ses pattes, de la tête vers son arrière-train… pour, justement, se l’insérer dans l’arrière-train! Dans ma vidéo complète, vous apprendrez qu’il s’agit d’une femelle qui insère son œuf, enrobé d’une boule de débris, dans son corps, pour mieux le protéger. Étrange!

Fille ou garçon?

J’ai voulu savoir, parmi mes quatre individus matures, combien j’avais de mâles et de femelles.

Différences entre un mâle et une femelle.

Tout comme pour la reproduction, j’ai réalisé qu’il y avait des informations variées et inégales sur Internet. Selon les sources, on aborde l’un ou l’autre de ces différents critères :

  • Certains affirment que les antennes et les pattes des mâles sont plus longues;
  • D’autres mentionnent que les pattes vis-à-vis le 7e segment sont courtes ou atrophiées chez les mâles;
  • Enfin, certains indiquent que le 7e segment des mâles est bossu.

J’ai examiné mes quatre adultes et voici mes constats :

  1. Deux d’entre eux ont à la fois les pattes plus longues (et, je dirais, plus épaisses), ce qui me semble être une absence de pattes au 7e segment (c’est difficile à voir!), ainsi que le 7e segment bossu. Probablement 2 mâles.
  2. Les deux autres ne possèdent pas ces attributs. Pattes plus fines et plus courtes, pattes présentes sur tous les segments et absence de bosse dorsale. Probablement deux femelles. D’ailleurs, l’individu qui insère une « boulette » d’œuf dans son corps, vraisemblablement une femelle, correspond à ces derniers critères. À noter que ce dernier était dans un contenant seul – c’était avant que je les relâche dans mon terrarium –, d’où la haute probabilité que ces œufs lui appartinssent.

Petit bonus cocasse : j’ai remarqué que les mâles, ayant les pattes plus longues, s’agrippent mieux à mes mains quand je les vire à l’envers. Les femelles… tombent!

Autre angle – Comparaison d’un mâle et d’une femelle.

Mécanismes de défense

Lorsqu’il est perturbé, notre mille-pattes peut se rouler en boule, cachant ses segments ventraux plus vulnérables. Il peut aussi relâcher un liquide irritant contenant des benzoquinones, qui tache les doigts de jaune rougeâtre. Puisque ce liquide peut irriter les yeux, les muqueuses et la peau, il est préférable de bien se laver les mains après toute manipulation.

Un de ses mécanismes de défense est de se rouler en boule.

J’ai manipulé ces mille-pattes de très nombreuses fois et j’ai remarqué qu’il est rare qu’ils émettent ce liquide. La première fois que ça s’est produit, je venais d’écraser ledit mille-pattes par mégarde. J’en parle dans ma vidéo. C’est arrivé seulement deux autres fois depuis que je possède ces bêtes (6 mois). Je me lave les mains immédiatement et je n’ai eu aucun inconfort pour ma part. Mes doigts restent cependant légèrement tachés de jaune pendant le restant de la journée.

Une question qu’on me pose souvent sur les arthropodes en général est : mordent-ils? Les mille-pattes sont munis de mandibules servant à gruger feuilles, écorces et autres débris. Par conséquent, oui, ces mandibules peuvent servir à croquer de la peau humaine. Encore une fois, malgré les nombreuses fois où j’ai manipulé mes mille-pattes, je me suis fait mordre… une seule fois! C’est si rare que je ne m’y attendais pas et j’ai sursauté, faisant tomber le mille-pattes de ma main. Heureusement, je le maintenais près du sol de son terrarium!

Plus encore!

Le mille-pattes géant d’Amérique du Nord est fascinant et j’aurais pu en dire tellement plus sur cette espèce. Si vous êtes curieux d’en savoir davantage, jetez un coup d’œil aux différentes ressources que je vous propose dans la section « Pour en savoir plus » ci-dessous! Mais faites attention : comme j’en parle plus haut, au moment de la rédaction du présent billet, certaines sources véhiculent des informations qui devront être rajustées!

3. Élevage du mille-pattes géant d’Amérique du Nord

Le N. americanus est robuste et facile d’entretien : il constitue un bon animal de compagnie pour une personne occupée et qui aime voyager… comme moi!

De plus, selon les sources consultées, il s’agirait du seul millipède de grande taille qu’un particulier peut légalement détenir au Québec. Profitons-en donc pour mieux les connaître!

Comme mentionné d’emblée, j’explique comment élever ce mille-pattes dans ma capsule vidéo plus haut. Pour les instructions écrites, je vous invite à les lire et les imprimer à partir de cette page de l’AEAQ.

Prêts pour l’élevage de ces charmants millipèdes?

Une DocBébitte heureuse avec ses charmants millipèdes!

Pour en savoir plus

Papillons en fête 2024

Il y a belle lurette, je vous parlais sur ma page Facebook d’une activité sympathique à laquelle j’étais allée : Papillons en fête.

C’était en 2015, au Jardin Hamel, à Québec.

L’année suivante, la même activité devait avoir lieu, mais a dû être annulée à cause d’un incendie. J’en avais parlé sur mon blogue, très triste, car plusieurs animaux avaient aussi péri dans cette catastrophe.

Les activités avaient repris par la suite, pour tomber de nouveau sous le coup de la COVID-19.

Cette année, quel ne fut pas mon plaisir de voir, par hasard, sur les réseaux sociaux, que Papillons en fête était de retour en force! Appareils photo à la main, mon conjoint et moi nous y sommes rendus.

Je vous ai concocté une petite vidéo souvenir, ci-dessous, question de vous mettre l’eau à la bouche.

Notez que, pour 2024, l’activité durera jusqu’au 1er avril. Faites vite !

Pour en savoir plus

Histoire d’une photo : Grand papillon porte-queue

Vous êtes nombreux à me transmettre de magnifiques photos d’insectes, parfois pour partager vos observations, parfois pour solliciter mon aide dans l’identification des spécimens croqués sur le vif.

Au début du mois d’août dernier, ma mère me faisait parvenir des clichés pris par mon oncle d’un joli papillon qui était, jusqu’au 21e siècle, rarement observé, voire inexistant au Québec.

Belle observation!

Il s’agissait du grand papillon porte-queue (Papilio cresphontes).

Photo prise par mon oncle au mois d’août 2023.

Ce papillon a suscité un vif intérêt en 2012, alors que des chenilles de cette espèce ont été repérées au Jardin botanique de Montréal. C’était, selon Radio-Canada (2012), la première observation de ces chenilles au Québec.

Originaire du sud des États-Unis, de l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud, ce lépidoptère a étendu son aire de répartition. À la fin des années 1990, il atteignait l’Ontario, pour aboutir à Montréal une dizaine d’années plus tard. D’après Radio-Canada (2012), sa vitesse de colonisation vers le nord a été impressionnante : 15 fois plus élevée que la moyenne des espèces de papillons!

Avec son envergure de 8,3 à 14 cm, il est considéré comme le plus grand papillon diurne du Canada. Sa face dorsale brun foncé ou noire est ornée, sur l’aile antérieure, d’un X jaune bien visible, quoiqu’un peu déformé en apparence. Dans l’est du Canada et à nos latitudes, il se distingue aisément des autres espèces.

En vue dorsale, le papillon du céleri (Papilio polyxenes) lui ressemble un peu, mais comporte beaucoup moins de motifs jaunes. Quant à sa face ventrale, nettement plus jaune, elle le rapproche en apparence du papillon tigré du Canada (Papilio canadensis). Cependant, on voit bien sur cette photo de iNaturalist que le grand porte-queue présente des motifs circulaires, évoquant de grosses bulles, tandis que le papillon tigré du Canada (cette photo) exhibe des motifs… tigrés!

Autre angle du grand papillon porte-queue.

Dans la partie nord de son aire de distribution, le grand porte-queue présente deux périodes de vols entre mai et septembre. On peut donc le voir tout au long de la période estivale. Plus au sud, le papillon peut être observé toute l’année.

Cette espèce préfère les habitats ouverts et souvent situés à proximité des plantes hôtes, dont les tourbières, les milieux humides, ainsi que les boisés ouverts, tourbeux et humides. Les adultes sirotent le nectar des fleurs d’une variété de plantes herbacées et arbustives. Ils peuvent donc être attirés dans nos jardins.

La chenille, qui peut mesurer jusqu’à 5,5 cm, arbore des teintes marron et crème. Sa robe, légèrement luisante, imite une fiente d’oiseau, un subterfuge efficace pour éviter de se faire dévorer. Lorsqu’elle se sent menacée, elle peut également gonfler un organe rougeâtre situé derrière sa tête appelé osmeterium (consultez cette photo de BugGuide). En plus de surprendre un potentiel prédateur, l’osmeterium dégage une odeur désagréable. Bref, rien de la chenille ne donne vraiment envie de s’en délecter, n’est-ce pas?

La chenille se nourrit de végétaux de la famille des rutacées, comprenant divers agrumes (Citrus spp.), le frêne épineux (Zanthoxylum americanum), la rue officinale (Ruta graveolens), la fraxinelle (Dictamnus albus) et l’orme de Samarie (Ptelea trifoliata). Sa consommation des feuilles de plants d’agrumes lui a valu le nom anglais d’Orange dog (chien de l’orange) et elle est considérée comme une nuisance dans les plantations d’agrumes.

La chenille mature forme sa chrysalide sur un support vertical. Il s’agit souvent de la plante-hôte, mais elle peut également s’accommoder d’autres objets créés par l’homme, tels que les poteaux et les murs. C’est sous cette forme qu’elle traversera les rigueurs de l’hiver.

La chrysalide est brunâtre et ressemble à un bout d’écorce ou une petite branche morte (voir cet exemple de iNaturalist). Elle peut facilement passer inaperçue. Il n’en demeure pas moins qu’elle est sujette au parasitisme par certaines mouches et guêpes.

L’expansion fulgurante de l’aire de distribution du grand porte-queue est attribuée aux changements climatiques et, en particulier, à la diminution de la fréquence des gels en septembre. Cela favorise la survie d’un plus grand nombre de chenilles, juste avant leur transformation en chrysalide. Si l’on examine les occurrences sur iNaturalist de ce papillon au Québec, on constate que la région de Montréal est maintenant bien couverte. On note aussi des présences ponctuelles à Trois-Rivières et à Québec.

Fait intéressant, mes recherches m’ont permis de découvrir, dans le livre de Handfield (2011), que ce papillon a été observé très localement au Québec, à Châteauguay, dans les années 1880. Malgré moult recherches de Handfield, les spécimens capturés à cette époque n’ont pu être récupérés, ne permettant pas de confirmer hors de tout doute cette observation. Cependant, toujours selon Handfield au moment de publier son livre en 2011, l’espèce était considérée comme éteinte au Québec ou, au mieux, rare et très localisée.

Dans le cas spécifique du grand porte-queue, les répercussions de sa migration vers le nord sur les écosystèmes et les autres espèces d’arthropodes semblent limitées. Ou, du moins, on en parle peu dans les sources consultées.

Néanmoins, cette expansion témoigne de la possibilité que d’autres espèces, potentiellement plus nuisibles pour les écosystèmes ou la santé humaine, puissent se propager plus rapidement que prévu vers nos latitudes. J’avais abordé le sujet de la biodiversité au printemps dernier, un thème qui me tient particulièrement à cœur. Les changements climatiques sont considérés comme jouant un rôle central dans les récents bouleversements recensés dans la biodiversité autour du globe.

Quoi qu’il en soit, le portrait n’est ni tout noir, ni tout blanc. Si, dans le cas des tiques et de la maladie de Lyme, la montée de nouvelles espèces vers le nord est préoccupante, l’expansion du grand porte-queue nous offre l’occasion d’apprécier de toutes nouvelles – et fort jolies – espèces. Espérons que l’impact de ce papillon sera davantage positif… et qu’il sera au rendez-vous l’été prochain, pour le plaisir de nos yeux!

Pour en savoir plus

  • Bartlett Wright, A. 1993. Peterson First Guide to Caterpillars of North America. 128 p.
  • Bug Guide. Species Papilio cresphontes – Eastern Giant Swallowtail – Hodges#4170. https://bugguide.net/node/view/3253 (page consultée le 3 février 2024).
  • Evans, A.V. 2008. Field guide to insects and spiders of North America. 497 p.
  • Handfield, L. 2011. Guide d’identification – Les papillons du Québec. 672 p.
  • iNaturalist. Grand Porte-Queue (Heraclides cresphontes). https://inaturalist.ca/taxa/85024-Heraclides-cresphontes (page consultée le 3 février 2024).
  • Marshall, S.A. 2009. Insects. Their natural history and diversity. 732 p.
  • Normandin, E. 2020. Les insectes du Québec. 620 p.
  • Radio-Canada. 2012. Changements climatiques : un papillon apparaît au Québec. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/570192/quebec-papillons-apparition (page consultée le 2 février 2024).
  • Wagner, D.L. 2005. Caterpillars of Eastern North America. 512 p.
  • Wikipédia. Papilio cresphontes – Grand porte-queue. https://fr.wikipedia.org/wiki/Papilio_cresphontes (page consultée le 3 février 2024).

DocBébitte a 11 ans!

DocBébitte est maintenant préado!

Eh oui, il y a maintenant onze ans, j’amorçais l’écriture de mon blogue.

Je suis bien heureuse d’être toujours parmi vous, à faire ce que j’aime le plus: vous entretenir au sujet d’insectes et d’autres invertébrés tout aussi fascinants les uns que les autres!

Comme tout préadolescent, mon blogue a bien grandi. Il est maintenant accompagné d’une page Facebook, ainsi que d’une page YouTube, où j’ai le plaisir de concocter des vidéos un peu plus complexes, avec montage, depuis 2020. Allez y faire un tour si vous ne les connaissez pas encore!

Naturellement, mon étincelle d’origine ne se serait pas métamorphosée en feu ardent si ce n’était de vos encouragements, votre fidélité et vos critiques constructives. Je vous en remercie chaleureusement!

On franchit l’adolescence ensemble?

Caroline, alias DocBébitte  

Une DocBébitte de 11 ans générée par l’intelligence artificielle! Et un thème de fête tout à fait approprié!