Je voulais brièvement partager avec vous une drôle d’observation effectuée ce matin. En me préparant pour le congrès de l’Association des entomologistes amateurs du Québec (AEAQ) qui aura lieu cette fin de semaine, je m’affairais à défaire une boîte remplie d’échantillons d’araignées.

En juin, j’avais participé à un atelier d’identification d’araignées au cours duquel j’avais amené bon nombre d’échantillons d’araignées disposées dans l’alcool. Étant très occupée, je n’avais pas eu le temps de décharger le tout et avait donc laissé la boîte pleine au sol, dans mon bureau.
Étant donné que j’effectue une présentation sur les invertébrés aquatiques cette fin de semaine, j’avais besoin de troquer les échantillons d’araignées pour des invertébrés aquatiques. Alors que je mettais de côté tout un tas de flacons d’araignées mortes, je fus surprise de voir s’y faufiler une grosse araignée… bien vivante!

Eh non, aucun de mes flacons n’était dévissé et il ne s’agissait pas d’une araignée-zombie qui s’en serait extirpée! Simplement, les recoins de cette boîte en carton semblaient être devenus un habitat d’intérêt pour une sympathique bête à huit pattes!
Au moment d’écrire ces lignes, je manque un peu de temps pour identifier la créature – les préparatifs pour la fin de semaine sont nombreux! Voyant ses filières plutôt longues et sachant qu’il s’agit vraisemblablement d’une espèce vivant dans les demeures, ma présomption pour l’instant est qu’il s’agirait d’une tégénaire, un membre de la famille Agelenidae qui est connu pour vivre dans nos maisons. Malheureusement, les angles de mes photographies laissent planer un petit doute; j’aurais préféré mieux voir l’arrangement des yeux, critère qui aide souvent à l’identification. Or, ma jolie bête avait la bougeotte et je ne pus prendre tous les clichés désirés. Ne vous inquiétez point : je l’ai gentiment relâchée afin qu’elle continue de vaquer à ses activités… Et précision pour la parenté qui aime un peu moins les arachnides : je l’ai relâchée à l’extérieur!
Tu pourrais apporter le spécimen à Claude à la rencontre de l’AEAQ. Présentement je suis avec Raymond H. Nous travaillons à refaire la clé d’identification des araignées. De plus, si j’invite (seulement) Raymond et Claude à l’automne au camp serais-tu intéressée à venir ? Nous travaillons sur les araignées d’une tourbière. Aucun frais. Salutations Denis
J’aimeJ’aime
Pingback: Les « bébittes » de nos demeures – DocBébitte