DocBébitte en bref : le chant de la sauterelle septentrionale

S. septentrionalis 2016
Premier mâle S. septentrionalis observé cette année

À pareille date l’an dernier, je vous entretenais au sujet d’un mâle scuddérie (Scudderia septentrionalis) que j’eus le plaisir d’entendre chanter et de manipuler. La semaine dernière, alors que les lumières extérieures étaient allumées dans ma cour, j’entendis à nouveau le refrain d’un mâle de cette espèce. Celui-ci se rapprochait peu à peu de la lumière par vols courts, me permettant de le repérer et de l’observer de plus près. Cette fois-ci, contrairement à l’an dernier, je pus cependant prendre quelques vidéos de l’individu en question alors qu’il était en train se produire en spectacle.

Étonnamment, j’entendis peu après un second mâle s’approcher, émettant lui aussi sa mélodie. Je pus prendre quelques photographies de ce dernier, qui décida toutefois de se taire lors des séances de manipulation. Peut-être était-il plus intimidé par des spectateurs humains?

Les vidéos ci-dessous présentent le premier spécimen en action. Ce ne sont pas des vidéos phénoménales, ayant été prises à l’aide d’un appareil photo et de soir, mais vous pourrez néanmoins apprécier le chant de cette sympathique sauterelle. Qui sait, peut-être cela vous permettra-t-il de comparer ce chant à ceux que vous entendez présentement autour de vos demeures et d’identifier l’émetteur en question!

 

Vidéo 1. Le chant de la sauterelle septentrionale consiste en plusieurs « clicks » suivis de ce qui semble être une série de « tsréé, tsréé, tsréé ».

 

Vidéo 2. Ici, le mâle émet surtout des « clicks » sonores, avant de chanter un peu plus longuement vers la fin de la vidéo. Il se déplace vers la lumière et on peut ainsi le voir davantage. Vous remarquerez que Monsieur daigne même se nettoyer les pieds pendant sa performance! Point de trac!

 

Vidéo 3. Après sa performance, notre sauterelle a bondi dans une toile d’araignée. Elle s’en est sortie indemne – elle est un peu grosse pour nos araignées qui ne semblent pas être une menace pour elle – et tente ici de se défaire des nombreux fils de soie demeurés collés à ses membres.

 

Un maître chanteur nocturne

S. septentrionalis 1
Mâle Scudderia septentrionalis
S. septentrionalis 2
Même mâle, vue dorsale

Au début du mois d’août cette année, j’eus le plaisir d’avoir la visite répétée d’un maître chanteur nocturne. Ledit visiteur daigna se présenter à ma vue deux soirs d’affilée, exactement de la même façon, me laissant croire qu’il s’agissait du même individu. J’entendis d’abord son chant provenant d’un bosquet d’hostas situé le long de ma maison. Puis, je le vis se poser tout près de moi, là où luisait une forte lumière (un « spot », en bon français!) éclairant ma cour.

De qui s’agissait-il?

À la fois le chant et les caractéristiques morphologiques du joli mâle qui me faisait la sérénade me permirent de l’identifier : Scudderia septentrionalis, la sauterelle septentrionale. Cette espèce de scuddérie fait partie de la famille Tettigoniidae, les « vraies » sauterelles (voir cette chronique sur les différents groupes d’orthoptères).

Le mâle de cette espèce émet un chant bien distinct, que Himmelman (2009) évalue comme étant complexe pour les membres du genre Scudderia. Il s’agit d’une série de « clicks » sonores, suivis de ce que je qualifierais de plusieurs « tsréé, tsréé, tsréé » (Himmelman parle de « Dsee ») – pour ma part, j’en comptai six de suite chez « mon » mâle chanteur. Vous pouvez entendre un extrait de ce chant en suivant ce lien.

La sauterelle septentrionale mâle se distingue aussi des autres scuddéries par une plaque supra-anale réduite (voir cet exemple), caractéristique que je pus confirmer sur mes photographies. Chez les autres espèces de scuddéries, la plaque supra-anale est dotée d’une structure plus élaborée (comme dans cet exemple d’un mâle Scudderia furcata).

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C’est la forme de la plaque supra-anale située tout au bout de l’abdomen qui aide à distinguer les espèces de scuddéries
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Plan rapproché sur la plaque supra-anale

Ce joli insecte d’un vert vif se rencontre au sud du Canada, ainsi qu’aux États-Unis, jusqu’en Caroline du Sud. Il affectionne les buissons bordant les boisés, ainsi que les arbres matures des forêts décidues. Nous avons un boisé dans notre cour qui est majoritairement constitué d’espèces feuillues (érables, chênes, bouleaux et frênes), ce qui correspond bel et bien à un habitat approprié pour la sauterelle septentrionale. Après ma découverte initiale, j’entendis d’ailleurs d’autres individus chanter à la brunante dans le quartier.

Mon mâle scuddérie était visiblement attiré par les lumières extérieures et ne s’avérait pas particulièrement farouche. Cela me permit de prendre plusieurs photos et vidéos, ainsi que de le manipuler allègrement.

Bref, si vous voyez de belles grosses sauterelles très vertes la nuit tombant, soyez attentifs au chant émis. Si vous êtes munis d’une caméra, tentez de photographier – entre autres – l’arrière-train de la bête. Ces observations vous seront très aidantes pour confirmer l’espèce que vous avez entre les mains! Vous pouvez par ailleurs manipuler – avec soin bien sûr! – les individus qui sont somme toute assez dociles. Finalement, si vous êtes de nature contemplative, vous pouvez simplement vous installer à l’extérieur et vous laisser bercer par leurs mélodies nocturnes!

 

Vidéo 1. Mon visiteur qui se fait coquet.

 

Vidéo 2. Même mâle scuddérie. Il n’est pas très nerveux et se laisse filmer aisément.

 

Pour en savoir plus

 

Gagnants du concours de photo 2014 – Partie 1 : Le mélanople birayé de France St-Aubin

Vous l’avez appris la semaine dernière : trois photographies candidates au concours amical de photographie 2014 ont été élues gagnantes ex aequo par les lecteurs de DocBébitte. Par conséquent, les trois prochaines chroniques viseront à vous brosser un portrait des individus retrouvés sur chacune de ces photographies, respectivement.

Cette semaine, nous amorçons avec un insecte bien connu de tous : le mélanople birayé.

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En vedette, le joli cliché d’un mélanople birayé par France St-Aubin, une des trois photos gagnantes

Le mélanople birayé est sans contredit l’un des plus communs représentants des orthoptères (grillons, criquets, sauterelles et compagnie!) qui peuplent nos cours et nos jardins. Ce n’est donc pas une surprise s’il s’est retrouvé sur plusieurs photos soumises lors des deux concours de photographie en 2013 et 2014.

Bien qu’on le nomme communément « sauterelle », cette appellation n’est pas exacte. Le terme « sauterelle » réfère effectivement à d’autres membres de l’ordre des orthoptères : les tettigonies (notamment les scuddéries; voir cette précédente chronique pour plus de détails sur l’identification de ces groupes). Le mélanople, qui appartient à la famille Acrididae, devrait plutôt être qualifié de « criquet »… À distinguer cependant du terme « cricket » en anglais, qui réfère aux grillons! Tout pour nous confondre, quoi!

On reconnaît le mélanople birayé à… ses rayures! Il arbore effectivement une rayure jaune bien visible qui passe au-dessus de l’œil et qui s’étend le long de son pronotum (premier segment dorsal du thorax, situé immédiatement après la tête). Il s’agit également d’une espèce qui atteint une longueur appréciable s’étalant de 30 à 55 millimètres.

Dans une précédente chronique, je vous avais parlé d’invasions historiques et notables de criquets qui les avaient propulsés au rang de « fléau »! Les mélanoples birayés ne sont pas en reste : ils sont considérés comme étant des pestes de différentes cultures incluant la luzerne, le maïs, le tabac et les céréales. Ils ne font pas la fine bouche et peuvent aussi se délecter d’un grand nombre de plantes ornant nos plates-bandes. D’ailleurs, une autre photographie soumise au concours de photo 2014 présentait un mélanople birayé en flagrant délit de gourmandise sur une feuille d’hosta.

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Cette autre photo candidate au concours 2014 présente un mélanople birayé en flagrant délit de gourmandise

De plus, je vous avais déjà vanté les aptitudes de certains orthoptères – en particulier les scuddéries et les grillons – à composer des chants dignes de virtuoses (suivre ce lien). Malheureusement, les criquets n’ont pas hérité de ce don. Bien qu’ils soient aptes à produire certains sons, ces derniers sont considérés comme étant beaucoup moins riches que ceux de leurs cousins. En outre, leur chant est qualifié de « sec » et s’apparentant à deux bouts de papier sablé que l’on frotte l’un contre l’autre. Pas une représentation digne d’une ovation, quoi!

Par ailleurs, la façon de produire le chant, de même que de le capter, diffère entre ces deux grands groupes d’orthoptères. Chez le premier groupe – le sous-ordre Ensifera –, une vaste variété de sons est produite par le frottement des ailes les unes contre les autres. De plus, leurs organes récepteurs – en quelque sorte leurs oreilles – sont situés sur les tibias. En revanche, chez le second groupe – le sous-ordre Caelifera, qui inclut les mélanoples – les individus génèrent typiquement leur « chant » en frottant la partie intérieure de leurs fémurs sur la surface extérieure de leurs ailes. Ils peuvent aussi produire un son qualifié de « crépitation » en ouvrant rapidement leurs ailes. Les « oreilles », quant à elles, sont situées sur l’abdomen.

Les femelles ne possèdent pas d’ovipositeur long et protubérant comme leurs cousines scuddéries, grillons ou camellines. Afin de pondre leurs œufs, elles tendent plutôt à enfouir la totalité de leur abdomen dans le sol. Je me souviens encore de cette fois – ce devait être en 2002 ou 2003 – où j’étais allée faire une randonnée dans un sentier pédestre constitué de gravier et longeant la rivière Saint-Charles à Québec. J’avais aperçu un énorme mélanople, immobile, dont l’extrémité de l’abdomen était enfouie dans le gravier. En tentant de le prendre, j’avais été surprise de voir à quel point l’abdomen était enflé. Je pensais que l’individu était malade! Je n’avais pas réalisé, à ce moment, qu’il s’agissait vraisemblablement d’une femelle en train de pondre.

C’est malheureusement sans doute cette habitude – et peut-être l’envie de se faire chauffer au soleil – qui fait en sorte que les criquets se retrouvent en plein milieu de sentiers pédestres ou cyclables et, bien malgré eux, sous nos roues et nos souliers. Par chance, il y a des entomologistes qui tendent à regarder au sol en marchant (devinez pourquoi!) et qui sauront les éviter!

 

Pour en savoir plus

Fille ou garçon?

C’est une fille! C’est un garçon! Sortez les cigares!

Chez les humains, il nous semble que la différence entre le genre masculin et féminin est bien évidente. Pourtant, chez plusieurs invertébrés, il est assez facile de distinguer en un simple coup d’œil les mâles des femelles.

Pédipalpes
Les males possèdent des pédipalpes, qui ressemblent à de petits gants en fourrure
Épeire_Épigyne marquée
Détrompez-vous: cette forme qui ressemble à un organe masculin est une épigyne (cliquez sur la photo pour agrandir)

C’est en progressant tranquillement dans ma connaissance des invertébrés (et en tentant d’identifier certains d’entre eux) que j’ai réalisé à quel point il était parfois aisé de séparer mâles et femelles. Bien sûr, ma progression est loin d’être achevée, mais je jugeais bon, avec le retour imminent des invertébrés pour la période estivale, vous faire part de quelques astuces.

Commençons par les araignées. Vous serez heureux d’entendre que, pour plusieurs d’entre elles, vous n’aurez pas besoin de vous en approcher beaucoup pour distinguer s’il s’agit d’un mâle ou d’une femelle. Les mâles matures possèdent effectivement des pédipalpes (palpes de chaque côté de la tête que l’on pourrait prendre pour des antennes) protubérants. Une des sources consultées les compare à de petits gants de boxe. Les femelles – ou les mâles immatures – ont des palpes plus filiformes.

Si vous êtes toutefois prêts à vous approcher davantage, vous pourrez également examiner le dessous de l’abdomen des femelles. Pour bon nombre de familles, les femelles matures sont munies de plaques génitales visibles (l’épigyne). Vous pouvez jeter un coup d’œil au dessous de l’abdomen des épeires diadèmes, ces araignées communes et faciles à observer alors qu’elles se tiennent immobiles dans leur toile orbiculaire. Comme elles atteignent aussi une taille appréciable, il est d’autant plus facile d’observer leurs caractéristiques et de déterminer si une épigyne est présente. À noter aussi que les femelles de cette espèce prennent habituellement des proportions plus impressionnantes que les mâles. Une épeire diadème dodue risque fort bien d’être une femelle.

Scuddérie
Femelle scuddérie dont l’ovipositeur est apparent
Camelline mâle 2
Mâle camelline, ne possédant pas d’ovipositeur

L’ordre des orthoptères constitue un second groupe comprenant plusieurs familles pour lesquelles il est aisé de discriminer les mâles des femelles. Notamment, les femelles grillons, scuddéries et camellines (voir cette précédente chronique sur les orthoptères pour plus de détails) possèdent un long ovipositeur au bout de leur abdomen qui permet de les distinguer des mâles. Il ne s’agit donc pas d’un outil pouvant vous piquer le bout des doigts, mais bien d’un organe permettant aux femelles de pondre leurs œufs à l’abri des prédateurs (dans le sol, le bois, les crevasses, etc.).

Finalement, mesdames et messieurs mouches (je pense entre autres aux mouches domestiques, à fleur et à chevreuil) sont également suffisamment différents pour nous permettre de les identifier. C’est en les regardant dans les yeux que l’on peut voir la différence! En effet, les yeux des femelles sont plus espacés que ceux des mâles. Chez certaines familles, comme les tabanidés (mouches à chevreuil et à cheval), la différence est très évidente, les yeux des mâles étant complètement collés. Chez les mouches domestiques, il faut être plus attentif, car c’est la distance entre les deux yeux qui comptera (voir cette image). Cette différence peut s’avérer utile si vous faites face à une mouche à chevreuil ou à cheval, puisque ce sont les femelles qui sont susceptibles de nous piquer (voir cette chronique)… quoiqu’elles nous repèrent habituellement avant qu’on ait le temps de les identifier!

Syrphes accouplement_2
Ces deux syrphes qui s’accouplent nous permettent de comparer les yeux du mâle (dessus) et de la femelle (dessous)
Tabanidae mâle
Mâle tabanidé (possiblement atylotus sp.), les yeux collés
Tabanus atratus
Femelle tabanidé (tabanus atratus), avec des yeux séparés par une bande

Il y a une myriade d’autres façons de déterminer le genre des invertébrés, notamment en examinant les antennes (je pense aux lépidoptères) ou la couleur (certaines libellules), mais comme j’ai encore beaucoup à apprendre à ce sujet, je réserverai la suite pour une prochaine chronique. Ce n’est pas comme si le monde des invertébrés ne recelait pas de nouveautés à chaque jour!

 

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Des insectes propres propres

Parmi les tâches quotidiennes que nous exécutons, quoi de plus coutumier que de se laver? Plus ou moins chaque jour (selon nos critères de propreté!), nous prenons douches et bains, dans l’objectif louable de désincruster notre peau et nos cheveux des impuretés qu’ils ont recueillies pendant la journée. De façon similaire, nous voyons souvent nos chats, chiens ou oiseaux domestiques prendre le temps de se nettoyer.

Les insectes ne sont pas en reste! Eux aussi accordent beaucoup d’importance à leur hygiène corporelle. Le fait de se laver leur apporte en effet plusieurs bienfaits.

Mouche lave
Les mouches passent beaucoup de temps à se laver – Celle-ci se frotte les pattes l’une contre l’autre
Coccinelle asiatique lave
Coccinelle asiatique qui se lisse les antennes

Tout d’abord, les insectes sont munis d’organes sensoriels délicats qui, s’ils sont sales, n’opèrent pas convenablement. À titre d’exemple, leurs antennes peuvent servir à de multiples fins (odorat, goût, texture, température, etc.) et doivent par conséquent être dépourvues d’impuretés. Sans un nettoyage régulier des antennes, il devient difficile pour les insectes de trouver leur nourriture, éviter les prédateurs ou encore trouver un partenaire. De même, le nettoyage permet aux insectes volants de lisser leurs écailles de sorte à diminuer la friction lorsqu’ils sont en vol.

Le nettoyage quotidien permet aussi de se débarrasser des organismes pathogènes et des parasites qui pourraient autrement devenir trop abondants et altérer la qualité de vie de l’insecte qui en est porteur. De plus, certains insectes profitent des séances de nettoyage pour se badigeonner le corps de sécrétions corporelles. Ces dernières sont souvent utiles pour s’identifier entre espèces et dénicher un partenaire intéressant.

Fait étonnant, une des sources que j’ai consultées suggère que, tout comme chez plusieurs mammifères et oiseaux, le comportement conduisant les insectes à se « nettoyer » peut être induit par le stress. Qui aurait cru qu’un insecte stressé puisse développer la manie de se laver?

Les tactiques de nettoyage sont nombreuses et variées. Afin d’atteindre les différentes parties de leur corps, les insectes se frottent avec leurs pattes, se grattent ou se lèchent avec leurs pièces buccales, s’étirent et se secouent les ailes et « gigotent » dans tous les sens. Certains insectes pratiquent également le « nettoyage communautaire ». Par exemple, les abeilles et les termites se servent de leurs pièces buccales afin d’enlever tout débris ou parasite du corps de leurs consœurs. Chez les fourmis, une étude récente a permis d’observer que la fourmi noire des jardins nettoie ses larves afin de les débarrasser de spores nocives pour la communauté. Elle prélève ces spores avec sa bouche, puis les recrache ensuite plus loin sous forme de boulettes.

Scuddérie_2
Cette scuddérie utilise sa bouche pour se nettoyer les pattes

Quoi de mieux pour illustrer certaines tactiques utilisées par les insectes que des vidéos que j’ai prises l’été dernier? Une image vaut mille mots, dit-on! Ces vidéos, que vous pourrez visionner ci-dessous, présentent en un premier temps une cicindèle à six points. J’avais rescapé cette dernière de ma piscine. On la voit se frotter frénétiquement les pattes et les ailes. La seconde vidéo présente un autre insecte que j’avais également retrouvé dans ma piscine. Il s’agit d’un petit hyménoptère bleu que je n’ai malheureusement pas encore identifié. Il utilise notamment ses pattes afin de lisser et de nettoyer ses antennes. Pour terminer, on voit un syrphe (mouche à fleurs) qui se nettoie les yeux à l’aide de ses pattes, pour ensuite les ramener vers ses pièces buccales.

Voilà ce qui vous prouvera que les insectes, quoiqu’on en pense, accordent beaucoup d’importance à la propreté! Selon une de mes sources, ils seraient même pires que des adolescents imbus d’eux-mêmes, tellement ils passent de temps à se nettoyer!

Bon visionnement!

 

1 – Vidéo de la cicindèle à six points

 

2- Vidéo de l’hyménoptère bleu

 

3- Vidéo du syrphe

 

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