Gagnant du concours 2025 : l’araignée fleur-de-lis par Raphaël Pratte

Vous l’attendiez?

Voici venu le moment de dévoiler la photographie gagnante du concours amical 2025!

Cette année, un peloton de tête s’est rapidement formé et la lutte a été serrée.

J’ai d’ailleurs remarqué que plusieurs d’entre vous ont été vivement appuyés par vos proches et amis : c’est parfait! Vous avez ainsi contribué à faire rayonner le merveilleux monde des invertébrés retrouvés au Québec.

Pour cette raison, à mes yeux, vous êtes tous des gagnants!

Mais un concours, c’est un concours:  il faut couronner un seul et unique gagnant.

Un cliché s’est dégagé du reste : l’araignée fleur-de-lis de Raphaël Pratte. Toutes mes félicitations, Raphaël, pour cette victoire!

La photographie gagnante! L’araignée fleur-de-lis de Raphaël Pratte.

Comme promis, la photo gagnante est mise de l’avant dans le présent billet, tout comme l’arthropode qui y figure.

Mention honorable à Claudia Bergeron.

Or, avant de présenter notre arachnide vedette, j’aimerais remercier chaleureusement tous les participants qui nous ont fait voir de magnifiques invertébrés.

En particulier, j’offre une mention honorable pour la photographie Cicadelle du rhododendron de Claudia Bergeron, qui s’est hissée sur la seconde marche du podium. Ce bel hémiptère coloré a eu la cote auprès du public!

Maintenant, place au gagnant!

L’araignée fleur-de-lis de Raphaël Pratte

L’araignée fleur-de-lis (Araneus diadematus) est l’une des araignées les plus fréquemment rencontrées au Québec. Elle demeure pourtant méconnue… et souvent mal-aimée!

J’en parlais déjà en 2017. À l’époque, son nom commun était épeire diadème, aussi appelée araignée des jardins. Dans leur ouvrage récent appuyé par l’Office de la langue française, « Les invertébrés du Québec et leurs noms français », Desroches et Tanguay (2025) privilégient désormais le nom araignée fleur-de-lis.

Il faut dire que le motif de son abdomen, qui rappelle une croix – d’où l’ancien nom « diadème » –, évoque tout autant une fleur de lis.

Comme je le mentionne d’emblée, cette araignée est très commune et il s’agit assurément de la plus connue d’entre toutes. Affublée à l’occasion du sobriquet « araignée à gros derrière », ce sont souvent les femelles bien dodues qu’on remarque le plus.

Tissandre, l’araignée fleur-de-lis qui veille à ma porte d’entrée!

Je vous ai d’ailleurs parlé récemment sur les réseaux sociaux d’une très grosse femelle qui a élu domicile près de ma porte d’entrée. Gourmande et active, nous avons hésité entre plusieurs noms pour la baptiser, dont la suggestion Tissandre, que j’ai adoptée, et qui vient justement… de M. Pratte!

À la suite de cette publication, j’ai reçu plusieurs de vos photos où figuraient d’autres beaux gros spécimens de cette espèce. Merci pour vos témoignages!

Ayant déjà eu le plaisir d’écrire sur l’araignée fleur-de-lis, je me permets ici de réitérer, en rafale, quelques faits fascinants sur cette dernière.

Saviez-vous que…

  • …bien qu’ancrée dans notre quotidien, elle a été introduite il y a plus de cent ans?
  • …elle est peu agressive et choisira la fuite bien avant de vous mordre?
  • …sa toile orbiculaire verticale correspond à l’archétype de la « toile d’araignée » qu’on retrouve partout (vêtements, affiches, etc.)?
  • …au lieu de détruire son ancienne toile, elle s’en nourrit pour en recycler les nutriments?
  • …la femelle devient nettement plus grosse que le mâle?
  • …elle a une durée de vie d’environ un an?
  •  …la femelle ne prend pas soin de ses petits et, selon certaines sources, meurt d’épuisement peu après la ponte?

Pour en savoir davantage sur l’araignée fleur-de-lis et sa façon de tisser des pièges redoutables, je vous invite à (re)lire mes chroniques « L’araignée des jardins » et « Un piège mortel ».

Encore bravo à Raphaël Pratte pour avoir mis en vedette cette araignée commune qui mérite d’être mieux connue!

Merci à toutes les personnes participantes, ainsi qu’à toutes celles qui ont pris le temps de voter. Ce concours amical nous a fait voyager à travers le Québec et découvrir la fabuleuse diversité de sa faune invertébrée!

J’ai déjà hâte à l’année prochaine!

Pour en savoir plus

Avoir une araignée… au sous-sol!

Avez-vous déjà entendu l’expression « avoir une araignée au plafond »?

Certaines mauvaises langues pourraient dire que c’est mon cas! Trêve de plaisanteries, aujourd’hui, je vous entretiens d’araignées qui se blottissent dans nos demeures. Et, plus particulièrement, d’un groupe que j’ai découvert récemment en grande quantité dans mon sous-sol.

L’aventure commence avec une courte vidéo initialement diffusée sur Instagram en août dernier, où je vous montrais une tégénaire domestique (Tegenaria domestica) retrouvée sous une pile de matériel que je m’affairais à ranger au sous-sol. À peine quelques minutes après avoir diffusé la vidéo, je trouvai un second individu, sous une autre pile. Quelle chance!

Dans les jours suivants, je reçus un message de Folles Bestioles, qui me demandait si je pouvais leur capturer un spécimen – ils cherchaient à documenter davantage cette espèce. Comme j’avais terminé mon rangement, je dus partir à la recherche des araignées dans d’autres recoins. En peu de temps, je trouvai deux individus, dont un que je remis à Folles Bestioles.

Au début du mois de novembre, je partis à nouveau à la recherche d’un spécimen afin de le présenter à l’activité Arachnophobie et cie, tenue au musée des Plaines d’Abraham, à Québec. Ce sont quatre individus – deux gros et deux petits – que j’aperçus lors de ma fouille!

Wow! On peut dire que mon sous-sol est bien habité!

Mais qui sont les tégénaires domestiques, au juste?

Sans surprise, elles constituent des occupants fréquemment rencontrés dans nos demeures.

Elles sont si communes que j’ai été surprise d’apprendre qu’il s’agissait d’une espèce introduite en Amérique du Nord. En effet, elle aurait suivi les colons américains au courant des années 1600 et se serait depuis dispersée partout aux États-Unis et au Canada.

La tégénaire domestique dans sa toile en forme d’entonnoir.

La tégénaire domestique appartient à la famille des agélénidés (Agelenidae), un groupe dont je vous ai déjà parlé et que l’on connait bien pour sa propension à tisser des toiles en forme d’entonnoir. On en retrouve beaucoup à l’extérieur, autour de nos maisons, qui appartiennent au genre Agelenopsis.

La tégénaire domestique, quant à elle, préfère le confort intérieur de nos demeures! Chambres, salle à manger, sous-sol : elle se faufile partout!

N’ayez crainte! Bien qu’elle puisse se cacher n’importe où, il ne s’agit pas d’un organisme nuisible ni dangereux. En effet, la tégénaire se nourrit des invertébrés qui peuplent nos demeures, y compris ceux qui sont nuisibles et qui pourraient s’attaquer à nous ou à nos denrées.

D’ailleurs, lorsque je montrais ma tégénaire aux visiteurs, lors de l’activité Arachnophobie et cie, certains me demandaient si elle pouvait mordre.

Ma réponse?

Oui, mais!

Les araignées peuvent mordre, car elles sont munies de crocs conçus pour injecter du venin dans leurs proies. Or, les animateurs de Folles Bestioles ont bien démontré, dans plusieurs de leurs vidéos (voir la section « Pour en savoir plus » ci-dessous), que de nombreuses araignées nettement plus grosses que les tégénaires n’étaient pas capables de percer la peau humaine, ou généraient à peine de petites égratignures. Je soupçonne que ce soit également le cas des tégénaires domestiques… mais je n’ai pas le courage de Folles Bestioles pour tenter la démonstration!

De plus, si vous visionnez ma vidéo, qui accompagne la présente chronique, vous verrez que toutes les interactions où mes doigts se retrouvent à proximité de la tégénaire se concluent… avec ladite bête qui me fuit autant que possible! Sa première réaction semble bien plus la fuite que la morsure! Cela dit, il semble néanmoins que quelques plus grandes espèces d’agélénidés aient déjà mordu des humains, selon certaines des sources consultées.

La tégénaire domestique peut-elle être confondue à d’autres araignées de maison?

Digne agélénidé, la tégénaire domestique porte des filières que l’on peut voir en examinant l’extrémité de son abdomen. Il s’agit d’un des critères d’identification. Elles ne me semblent cependant pas aussi proéminentes que celles des agélénidés observés à l’extérieur de nos demeures (voir cette photo) et il faut une vue de l’arrière pour clairement les voir.

La tégénaire domestique, vue légèrement de l’arrière et de l’avant.
J’ai observé que les bandes sont souvent plus visibles en dessous des pattes.

Aussi, son céphalothorax (premier segment antérieur, qui inclut la tête) est brun pâle ou brun orangé. Il est bordé de lignes plus foncées et est également flanqué de deux bandes plus foncées. Son abdomen est gris-brun clair et est muni de chevrons plus foncés. Enfin, ses pattes sont brun-jaunâtre et comportent des bandes brunes plus sombres, parfois discrètes selon les individus. En examinant mes photos, j’ai remarqué que ces bandes sont souvent plus apparentes sur le côté ou le dessous des pattes. Cette nuance pourrait vous aider dans l’identification!

Dans les sources consultées, je lis que la tégénaire domestique peut être confondue avec la tégénaire noire (Eratigena atrica). Cette dernière est plus sombre et porte des bandes claires de chaque côté du céphalothorax (voir ces photos de iNaturalist). Son abdomen brunâtre à chevrons ressemble à celui de la tégénaire domestique. Or, ses pattes sont sombres et non tachetées, ce qui pourrait aider à distinguer les deux espèces. De plus, sa taille est un peu plus grande : la femelle adulte mesure 12 à 18 mm et le mâle fait 10 à 15 mm. Chez la tégénaire domestique, la femelle mesure 7,5 à 11,5 mm et le mâle, 6 à 9 mm.

Cette différence de taille entre le mâle et la femelle a piqué ma curiosité. Je vous mentionnais plus tôt que j’avais observé deux gros individus et deux plus petits en scrutant mon sous-sol. Ne craignant rien, je suis derechef retournée les inspecter, question de vérifier si j’avais affaire à des mâles et des femelles. En prime, j’ai lu que les sacs d’œufs, lorsque présents, sont couverts de débris organiques… Une autre raison de fouiller les recoins poussiéreux de mon sous-sol!

Autre spécimen typique!

Comme vous le verrez dans la vidéo accompagnant le présent billet, je n’ai finalement trouvé… que des femelles! Et je n’ai pas observé d’amas de débris pouvant être des sacs d’œufs. Surprenant! Il doit certainement y avoir des mâles quelque part pour que j’aie autant de femelles de toutes les tailles!

Pour terminer, Paquin et Dupérré (2003) mentionnent que la tégénaire domestique est connue pour sa longévité : une femelle aurait vécu 7 ans! Productive et longévive, il n’est pas étonnant que j’en retrouve tant dans mon sous-sol!

Et vous, hébergez-vous autant de tégénaires?

Pour ma part, je peux conclure que je n’ai pas une, mais bien de nombreuses araignées… au sous-sol!

Pour en savoir plus

Manipuler des insectes au Festival des Insectes 2024

Chaque année, je me pointe le bout du nez au Festival des Insectes, offert à l’Aquarium du Québec grâce à La Bibitte Mobile.

Cette année, l’Indonésie était à l’honneur, avec des insectes (et autres invertébrés) de toutes les couleurs! Bien sûr, il y avait, comme coutume le veut :

  • Dégustations d’insectes;
  • Conférence de Pierre-Olivier Ouellet sur son voyage en Indonésie;
  • Manipulations d’invertébrés;
  • Expositions variées : vente d’insectes vivants et naturalisés, peintures d’insectes et d’araignées… et j’en passe!

J’ai manipulé et observé de près bon nombre d’invertébrés. Curieux d’en voir quelques-uns de près? Visionnez ma vidéo ci-dessous de cette belle journée!

Quelle grosse araignée rayée! L’argiope à trois bandes!

Ma première argiope!

Enfin vue en septembre 2023! Hourra!

Vous ressentirez toute l’intensité de la joie que j’ai éprouvée en rencontrant cette remarquable araignée du Québec dans la vidéo ci-dessous.

D’ailleurs, vous aviez peut-être vu passer le tout premier segment de celle-ci, en version « short » sur YouTube, la journée même où je faisais ma découverte. Voici maintenant, en vidéo et en texte, l’histoire intégrale et les observations associées. Agrémentées de faits intéressants sur ce bel arachnide bien d’ici.

Une rencontre inattendue

Vous me connaissez : j’ai l’habitude d’arpenter les fourrés et les champs de « mauvaises herbes » à la recherche d’arthropodes variés. Habitant la région de Québec, j’étais envieuse de mes comparses habitant plus au sud, là où l’on retrouve notamment beaucoup d’argiopes – des araignées qui comptent parmi les plus grosses que l’on peut observer au Québec, comparables aux énormes dolomèdes.

Bel exercice de manipulation pour une ex-arachnophobe!

Quelle ne fut pas ma surprise, lors d’une balade de fin d’été, d’en observer une, puis deux, puis… huit, à l’intérieur d’un peu plus d’une dizaine de mètres carrés! Et ce, près de la ville de Québec. J’étais aux oiseaux!

Mon conjoint et moi avons pu mitrailler les araignées de clics de nos appareils photo, ce qui me permit de recueillir le matériel menant à la présente capsule.

Ces dernières étaient toutes des argiopes à trois bandes (ou argiopes à bandes, selon les sources). Incluant un individu que j’ai manipulé assez longuement; un bel exercice pour moi qui a longtemps souffert d’arachnophobie.

L’argiope à trois bandes

Deux espèces d’argiopes sont retrouvées au Québec : l’argiope à trois bandes (Argiope trifasciata), dont je vous entretiens ici, ainsi que l’argiope jaune et noire (Argiope aurantia). Elles font partie de la famille Araneidae, qui comprend des araignées communes comme l’épeire diadème.

Comme son nom le suggère, l’argiope à trois bandes est rayée de blanc argenté, de jaune et de noir sur sa face dorsale. Elle se reconnaît donc très facilement lorsqu’on la regarde de dos. La face ventrale est similaire à celle de l’argiope jaune et noire au premier coup d’œil et il est par conséquent plus facile de l’identifier en examinant sa face dorsale… Si vous êtes prêts à vous en approcher pour avoir le bon angle!

Face dorsale de l’argiope à trois bandes.
Face ventrale de l’argiope à trois bandes

Son céphalothorax – soit la première partie avant du corps qui inclut la tête, fusionnée au thorax –, est blanc-argenté. On voit sur les photographies que ce segment est très poilu et semble même lustré… presque comme une peluche! On remarque, de façon similaire, que l’abdomen est aussi plutôt velu.

Le céphalothorax et l’abdomen sont très poilus. On dirait presque une peluche!

De grande taille, la femelle fait 15 à 25 mm. Le mâle, quant à lui, est beaucoup plus petit et mesure entre 4 à 6 mm. On peut donc dire qu’il y a un important dimorphisme sexuel (différences morphologiques visibles entre les deux sexes) chez cette espèce.

Cette araignée est très bien répartie en Amérique. Elle se retrouve au sud du Canada, couvre tous les États-Unis et s’étend même en Amérique Centrale et en Amérique du Sud. Au Québec, elle est indigène, mais elle a malheureusement été introduite sur plusieurs continents autour du globe.

Les argiopes construisent des toiles orbiculaires pouvant faire 60 cm de largeur. C’est leur moyen de chasse : elles attendent qu’un insecte s’y prenne pour lui injecter leur venin et l’embobiner telle une momie. Il ne leur reste ensuite qu’à siroter les fluides des proies capturées!

Le stabilimentum est visible sur cette toile d’argiope jaune et noire.

Les deux espèces d’argiopes du Québec sont reconnues pour incorporer, à leur toile, un stabilimentum, soit une structure de soie en zigzag rejoignant le centre de la toile. Selon les sources consultées, cependant, le stabilimentum des argiopes à trois bandes serait moins fortement apparent que celui des argiopes jaunes et noires. Justement, les toiles des argiopes à trois bandes que nous avons rencontrées n’affichaient pas cette structure. En revanche, vous pouvez bien voir le stabilimentum de l’argiope jaune et noire sur la photo transmise par Manon Tremblay lors du concours de photo DocBébitte 2022.

L’utilité de cette structure demeure énigmatique, mais Paquin et Dupérré (2003) offrent quelques hypothèses. En premier lieu, il pourrait s’agir d’un signal visuel destiné à dissuader les oiseaux de s’engouffrer dans les toiles, évitant ainsi leur destruction. En deuxième lieu, comme le stabilimentum réfléchit les rayons ultra-violets, qui attirent les insectes, il pourrait servir de moyen d’attraction pour augmenter les chances de captures de proies. Une stratégie pour garantir des repas tout fraîchement livrés, quoi!

Bien que plusieurs membres connus chez les Araneidae sont nocturnes, les argiopes sont actives durant le jour. C’est ce que nous avons constaté : les femelles photographiées et filmées se nourrissaient activement lors de notre passage. Elles réagissaient également à notre présence lorsque nous nous en approchions.

D’ailleurs, différents insectes étaient accrochés à leurs toiles, dont un gros criquet et des coléoptères (possiblement des scarabées japonais). Les argiopes, comme toute araignée qui se respecte, sont des prédateurs aguerris! On peut donc dire qu’elles sont utiles et contribuent à réduire les populations d’autres insectes, dont ceux qui peuvent être des ennemis du jardinier!

On retrouve les argiopes à trois bandes dans les milieux ouverts, incluant les champs en friche et les jardins. Les femelles sont très visibles, bien installées au centre de leur toile, alors que les mâles se font plus discrets, parfois localisés autour des toiles des femelles.

Ouvrez donc l’œil : en plein jour, dans les champs et les herbes, cherchez-les! Vous pouvez même tenter, comme je l’ai fait, de les manipuler. Vous verrez, dans ma vidéo, que je ne suis pas si brave que cela : je tressaillis même lorsque je crois qu’elle tente de me mordre – alors que ce n’était pas le cas. Qu’à cela ne tienne, j’ai tout de même relevé le défi!

Et si mon exploit n’est pas suffisant, jetez un coup d’œil à cette vidéo de Folles Bestioles. Vous verrez que nos impressionnantes argiopes ne sont pas si redoutables que cela! Et qu’elles méritent notre admiration, belles et colorées comme elles le sont!

Pour en savoir plus

  • Bradley, R.A. 2013. Common spiders of North America. 271 p.
  • Bug Guide. 2022. Species Argiope trifasciata – Banded Argiope. https://bugguide.net/node/view/2015 (page consultée le 24 décembre 2023).
  • Eiseman, C. et N. Charney. 2010. Tracks and Signs of Insects and Other Invertebrates. 582 p.
  • Evans, A.V. 2008. Field guide to insects and spiders of North America. 497 p.
  • Folles Bestioles. 2022. Les argiopes : morsure et autres faits. https://youtu.be/7J0OdSDt1g0?si=a2doxGlrDjk_nZ0q (page consultée le 27 décembre 2023).
  • iNaturalist. 2023. Argiope à trois bandes (Argiope trifasciata). https://inaturalist.ca/taxa/67708-Argiope-trifasciata (page consultée le 24 décembre 2023).
  • Marshall, S.A. 2009. Insects. Their natural history and diversity. 732 p.
  • Normandin, E. 2020. Les insectes du Québec. 620 p.
  • Paquin, P. et N. Dupérré. 2003. Guide d’identification des araignées (Araneae) du Québec. 251 p.

Série Voyages! Canot-camping aux Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie

Depuis que je prépare des vidéos avec montage, j’ai commencé à prendre beaucoup de photos et de vidéos de mes différentes escapades dans l’espoir de vous concocter des capsules « Série Voyages ».

J’ai jusqu’à maintenant amassé beaucoup plus de matériel que je n’ai eu de temps pour vous le partager!

Qu’à cela ne tienne, lentement, mais sûrement, vous verrez passer des capsules de voyages ou de petites escapades!

Place à l’une d’entre elles : ma première (ou presque!) expérience de canot-camping! Qui, de surcroit, a été réalisée dans un très bel endroit : le Parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, au Québec.

Vous y verrez les lieux de camping (camping de l’Équerre), nous suivrez, mes deux acolytes et moi, dans une randonnée en montagne (Chute du Ruisseau Blanc et Point de vue des Géants), puis ferez avec nous l’aller et le retour, de 8 km chacun, en canot et en kayak.

Bien sûr, vous pourrez y observer de nombreux animaux… dont mes préférés : des insectes d’origine aquatique!

Je tiens à remercier mon conjoint Alexandre, ainsi que Jean-Isaac Blais-Roy d’avoir accepté de figurer dans la capsule vidéo.

Merci également à Jean-François Desroches pour l’identification des poissons!

Suivez moi et mes deux acolytes dans cette escapade en canot-camping!